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L'affaire Pegasus



Le logiciel Pegasus est un logiciel mis au point par le groupe informatique israëlien NSO au début des années 2010. À partir d'un numéro il est capable d'infiltrer un smartphone et ainsi avoir accès au contenu de ce dernier pour y récupérer diverses informations comme vos mails, vos photos, votre géolocalisation, etc... il est aussi capable d'avoir accès à la caméra ou au micro de votre téléphone. Sa grande particularité est qu'il agit à distance, sans que le téléphone n'est besoin d'être touché et sans manipulation de son utilisateur, ainsi cela le rend quasiment invisible.


Le groupe NSO vend alors ce logiciel à des états pour quelques dizaines de millions d'euros par an. Il revendique aujourd'hui une quarantaine de clients tous approuvés par le gouvernement israëlien.


Initialement, ce projet vise à lutter contre le terrorisme. Malgré cela, il est actuellement au coeur d'un scandale mondial d'espionnage révélé mis Juillet. En effet, récemment Amnesty International a eu accès à une liste de 50 000 numéros correspondant à des cibles du logiciel. Cette dernière comportait des numéros de personnalité publique, défenseurs des Droits de l'Homme ou encore des journalistes et avocats. En France, un milliers de numéros figuraient sur cette liste. Parmis eux, un des téléphones d'Emmanuel Macron et autres personnes du gouvernement tel que l'ancien premier ministre Edouard Philippe, François Bayrou, Gérald Darmanin ou encore Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner. D'autres personnalités politique et journalistes français voient leur numéro inscrit sur cette liste aussi. La quasi-totalité de ces personnalités étaient ciblées par un seul pays allié, le Maroc.


En revanche, tous les pays nient avoir utiliser ce logiciel dans un but d'espionnage, de son côté le Maroc dénonce de "graves accusations et allégations" pouvant "nuire aux plus hauts intérêts du royaume".

Par ailleurs, Israël assure prendre au sérieux les allégations d'espionnage concernant le logiciel Pegasus et a affirmé donner des autorisations d'exportations cyber seulement dans un objectifs de lutte contre le terrorisme et le crime. Régulièrement accusé de faire jeu de régime autoritaire, la NSO se défend en affirmant que son logiciel sert seulement afin d'obtenir des renseignements sur les réseaux terroristes ou criminels. Toutefois, le parlement israëlien a dépêché une commission pour enquêter sur les accusations qui sont émises envers l'utilisation du logiciel Pegasus.

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